Le jour où Sophie Wilmès, et les autres, ont tout fait basculer…

 « Cinq ans après l’émergence du COVID-19, Sophie Wilmès et des acteurs clés reviennent sur la crise qui a poussé les Belges à sacrifier leur liberté. Un documentaire sur l’inimaginable basculement du monde », voilà comment est présenté le documentaire qui sort en prime time ce vendredi 14 mars sur RTL-TVI, outil de propagande politico-médiatique (RTL-TVI, RTBF). 

Véritable ode a Sophie Wilmès, le documentaire Covid-19: la semaine où tout a basculé, se révèle être ce pour quoi il a été conçu, à savoir un outil de propagande réécrivant l’histoire pour ceux qui en douteraient : le gouvernement belge a fait ce qu’il pouvait, et en somme ce fut — presque — parfait.

Faut-il s’en étonner, dès lors que le documentaire est produit par ceux qui ont couvert médiatiquement le Covid et ont menti, dissimulé, généré la peur : RTL Belgium, Casa Kafka Pictures, Tchic Tchac. Derrière ces trois noms, on pourrait penser que seule la chaîne privée finance le film, mais l’autre grande chaîne nationale y est également impliquée :

- Casa Kafka Pictures est en effet une filiale de la RTBF et de sa régie publicitaire RMB, qui a été créée en novembre 2005. C’est une société d’intermédiation en Tax Shelter, agréée par le SPF Finances, qui « offre aux entreprises une solution d’investissement engagée et efficace ».

- Tchic Tchac a été fondé en 2018 par Tom Salbeth et Jim Dej, deux anciens journalistes de la RTBF. La société produit des programmes essentiellement pour la RTBF et RTL.

Le documentaire est également soutenu par le programme du gouvernement appelé Tax Shelter. C’est donc une production politico-médiatique, confirmant la parfait entente du monde politique et du monde des médias mainstream, en parfait adéquation pour mettre en œuvre le pouvoir. Et leur mensonge.

Les mensonges de Sophie Wilmès

En effet, dès le 14 février, une réunion de crise eut lieu entre l’Impertial College London, le cabinet de Boris Johnson, et Deborah Birx/Anthony Fauci pour expressément arriver à ne pas mener une politique de soins et de la remplacer par la politique « Zéro Covid ». La France est mise au courant de cette décision politique dans le foulée et la Belgique aussi. Cette politique dite de « suppression » et pourtant totalement impossible, vu que le virus est partagé avec 700 autres espèces animales et peut sauter de l’un a l’autre sans mutations. Aucun politique belge — et d’ailleurs – ne pouvait l’ignorer en mars 2020. Tout cela était documenté.

Boris Johnson, avant cette date, ne croyait pas en une politique de Zéro Covid: « Si j’avais 80 ans et que l’on me disait que le choix est entre détruire l’économie ou risquer d’être exposé à une maladie dont j’ai 94% de chance d’y survivre, je sais ce que je choisirais ».

Pour ceux qui auraient loupé l’épisode, un résumé analytique de 60 pages avec 300 références, était publié dès juin 2020. Tout était donc dit.

Quant à Sophie Wilmès, elle savait que la politique totalitaire mise en place par le gouvernement belge (masques, lockdown, confinement, fermetures des écoles et suppression de nombreuses activités économiques) était la mauvaise. Pour preuve, des membres de son cabinet craignaient de partager avec elle un autre point de vue et des documents sourcés, sous peine d’être licenciés. Par ailleurs, suite à ma question en conférence de presse le 15 avril 2020, elle n’a pas engagé de dialogue, considérant que ma question était « biaisée politiquement ».

Cette question me vaudra 8 mois d’interdiction de conférence de presse, rentrant à nouveau sous le gouvernement De Croo grâce à la persévérance de l’avocate de Kairos. 

Le pouvoir corrompt, et la Première ministre savait pertinemment que désobéir aux ordres, donc tenir un autre narratif, qui aurait pourtant sauvé plus de 30.000 belges, lui aurait valu son poste. 

Et tout est à l’avenant, leur bellicisme aussi évidemment. 

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