Histoire de Codeco n°12

Conférence de presse du 11 mai 2021

609 jours depuis la conférence de presse du 15 avril 2020, où nous introduisions dans la salle « une question biaisée politiquement », ce qui « n’est pas l’habitude des journalistes », dixit Sophie Wilmès. L’habitude des journalistes, c’est en effet de poser les questions que les politiciens attendent et de commenter leurs décisions, plutôt de chercher la vérité. Pas question de déranger, les médias de masse ne jouent aucunement le rôle de 4ème pouvoir, mais s’emploient à fabriquer le consentement. N’étant pas adepte de ces collusions, le pouvoir politique nous fermera les portes des conférences de presse pendant plus de huit mois. C’était sans compter sur notre détermination…

Tous les lundis, mercredis et vendredis, Kairos publiera les 17 conférences de presse auxquelles nous avons assisté. Plus de 20 questions restées sans réponse. En face, pas de doutes, de questionnements, de volonté de comprendre, mais une fin fixée, rigide, qui justifie tous leurs moyens.

Imaginez un seul instant si toutes ces questions avaient été débattues démocratiquement. Pensez-vous que nous en serions là aujourd’hui ?

Retranscription:

-Alexandre Penasse : Bonjour, vous m’aviez dit que vous ne connaissiez pas les règles mais je vois que j’ai quand même la parole en dernier… ça fait depuis novembre 2020 que je vous pose des questions dans cette salle même, dans cette salle de presse. Je vous ai demandé notamment ce que vous avez fait pour les hôpitaux, je vous ai parlé des tests PCR qui pour moi et pour d’autres faussaient le nombre de malades, de vos critères pour définir ce qui est essentiel et non-essentiel, etc. J’ai l’impression de ne pas avoir eu de réponses honnêtes et franches. Vous voyez, une réponse où on regarde quelqu’un dans les yeux, on a l’impression de pouvoir avoir un dialogue. Peut-être que cette gestion froide par une élite en partie non-élue explique la défiance de la population. Peut-être que les dizaines de milliers d’enfants, d’ados, de parents et grand-parents qui étaient dans les rues et parcs ces derniers jours, ce n’est pas le signe d’un irrespect ou d’un égoïsme mais que beaucoup […]

-Alexander De Croo : Monsieur, posez votre question. Si vous voulez faire un exposé quelque part […]

-AP : Non mais il faut arrêter, c’est important […]

-ADC : Monsieur un instant, un instant. Si vous voulez faire un exposé quelque part, vous louez une salle, vous invitez du public, on viendra vous écouter. Donc le but ici c’est de poser des questions, je répondrai à vos questions mais il faut que vous posiez des questions.

-AP : Je vois qu’il y en a qui peuvent poser plusieurs questions, non mais soit… [Non!] à la conférence de presse vous avez prononcé 59 fois le mot vaccin, j’ai l’impression que le chemin était déjà tracé, d’où ma question : je ne comprends pas bien, vous dites qu’il n’y a aucune obligation vaccinale mais en même temps vous en parlez tout le temps, il y a une propagande énorme et incroyable, et vous avez avancé devant les médias que ceux qui sont vaccinés bénéficieront de certains avantages ce qui est totalement contraire au droit le plus élémentaire. Comme pouvez-vous expliquer ça ?

-ADC : Honnêtement Monsieur, je n’ai nulle part dit ça. Que quelqu’un qui soit vacciné ait plus de droits que quelqu’un d’autre. D’ailleurs, dans la formule dont on a parlé pour les grands événements, l’alternative est toujours de vous faire tester et de montrer que vous avez un test négatif. Il n’y a pas d’obligation de se faire vacciner dans notre pays, je pense que c’est une bonne chose. Mais ce qu’il y a dans notre pays, c’est une grande motivation. Et cette motivation, elle est quand même assez extraordinaire. 90 % des gens au-delà de l’age de 65 ans se sont fait vacciner. Et donc, moi je pense que la motivation c’est beaucoup plus puissant que l’obligation et on voit que ça fonctionne dans notre pays.

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