Live and let die

Il peut sembler incongru de citer le titre d’un épisode de James Bond lorsqu’on parle médecine en 2022. Et pourtant…

Dans son impérissable Bulletin du 23 janvier 2021, l’Ordre des médecins de Belgique (poussé par le Pr Michel Deneyer) mettait en garde contre toute réticence de la part du corps médical à la promotion enthousiaste d’un « vaccin » dont personne ne savait rien, sauf qu’il était évident qu’il s’agissait d’un processus expérimental, de l’aveu même des firmes pharmaceutiques. Ce processus expérimental n’étant légalement justifié que, dans la mesure où l’Ordre lui-même interdisait de facto tout traitement du COVID 19, alors que ces traitements, depuis un an, étaient déjà appliqués par certains, et avec grand succès. En 2022, l’efficacité des traitements contre la COVID 19 n’échappent qu’à ceux qui ont décidé de ne pas les utiliser. 

Le Conseil d’État ayant déclaré le Bulletin du 23 janvier comme ne correspondant pas « à une circulaire administrative », il s’agit donc d’un OJNI ou encore « Objet Judiciaire Non Identifié ». La créativité judiciaire, en Belgique, est visiblement hors de tout contrôle. Par conséquent, il est difficile de nommer autrement ce « Bulletin » qu’un oukase pur et simple.

Le plus drôle dans cette affaire est que l’Ordre National n’ayant aucune possibilité disciplinaire directe, ces menaces ne pouvaient que soit représenter des moulinets aériens sans efficacité, soit, et c’est mon hypothèse, démontrer que les ordres provinciaux ne sont que les rouages obéissants de l’officine nationale.

Dans cet « OJNI », la justification scientifique était tenue entre les mains de l’Académie royale de médecine de Belgique, et, plus particulièrement en la personne du Pr Michel Goldman. Celui-ci, tout en signalant qu’il était (début 2021) dans l’incapacité d’évaluer les bienfaits et les méfaits du futur « vaccin », s’en faisait néanmoins l’ardent propagandiste. A l’instar des voies du Seigneur, celles du Pr Goldman sont impénétrables… De là, sans doute, ses pudeurs de violette quant à signaler qu’il était ‑et qu’il demeure- président de la fondation AstraZeneca Belgique.

Il faudrait un esprit vraiment malintentionné pour suggérer que cette « fondation » (purement philanthropique évidemment) pourrait être le faux-nez d’une activité (très) lucrative. Le professeur Goldman aurait cependant été bien inspiré de suivre les recommandations de l’article 36 du Code de déontologie qui impose la clarté publique en matière de conflits d’intérêts. Il ne semble pas que l’Ordre des médecins, visiblement, parfois bonne fille, lui en ait tenu rigueur.

Toutes ses qualités de propagandiste du « consensus scientifique » sous son bras, le Pr Goldman s’est fendu de 2 articles en 2021 qui démontrent, ce qu’il aurait dû deviner par simple bon sens, à savoir que ce processus « vaccinal », expérimental et jamais testé, est purement et simplement un exercice d’apprenti sorcier qui ne peut que mal finir. Comme je l’avais souligné dans mon interview à Kairos (voir ci-dessous), ce « vaccin » allait déclencher des réactions auto-immunes catastrophiques, sans offrir aucune protection réelle contre l’infection. La liste des effets délétères s’allonge tous les jours, en dépit de la grande réticence des « vaccineurs » à les signaler. On les comprend !

Le seul « avantage » de tout cela a été, indubitablement, de permettre à bon nombre de médecins, y compris le Pr Goldman d’étoffer leur curriculum vitae en publiant des articles … sur les méfaits dudit « vaccin ». L’odieux le dispute ici à l’idéologie et à l’impudence.

Tout cela, pour une maladie créée en laboratoire, certes, dangereuse, insidieuse et multiforme, mais dont le taux de mortalité, bien que grossièrement gonflé, par l’abandon thérapeutique du corps médical ne dépasse pas 0,2 % ! Cette propagande a été soutenue par la précieuse érudition et l’indépendance d’ « experts » scientifiques, dont la morgue s’amenuise, à mesure que l’apocalypse médicale se précise. Ces « experts » doivent maintenant savoir qu’ils serviront de boucs émissaires pour les médecins qui ont obéi à la dictature du « vaccin » et du Dafalgan®. Les politiques feront de même en les accablant, pour se défausser.

Sans que je puisse en retrouver la citation précise, il me semble me souvenir que le Pr Milliez avait eu cette parole prophétique dans les années 1970 : « Le cancer, certains en meurent, d’autres en vivent ».

D’autres, encore, couvrent…

Yves Couvreur

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