Palestine, ou la faillite occidentale

Depuis le 7 octobre dernier, la grande majorité des dirigeants politiques et des médias de masse déroulent, assènent et ressassent sans fin une seule et même vision des événements : ce jour-là, tel un coup de tonnerre dans un ciel serein, surgissant de Gaza, autant dire de nulle part, le groupe terroriste du Hamas s’est livré à un massacre d’Israéliens innocents et s’est emparé d’otages, par pure haine des Juifs. En réaction, Israël a donc le droit et même le devoir d’employer tous les moyens pour éradiquer un groupe qui fait peser une menace existentielle sur Israël. Il est frappant de constater à quel point le contexte historique est évacué, comme si le conflit avait commencé le 7 octobre. Foin d’histoire ou de mise en perspective. À l’instar de la guerre tous azimuts lancée contre le terrorisme par les États-Unis sous George Bush après le 11 septembre 2001, le gouvernement de Benjamin Netanyahou mène la lutte du Bien contre le Mal au nom de la …
  1. https://lafranceinsoumise.fr/2023/10/07/israel-palestine-pour-une-paix-juste-et-durable-stop-a-lescalade-communique/
  2. https://orientxxi.info/
  3. Alain Gresh, Palestine. Un peuple qui ne veut pas mourir, Les Liens qui Libèrent, 2024, 191 pages, 18Є.
  4. Qui rappelle qu’avant le 7 octobre, Israël a déjà mené six « guerres » contre Gaza, en 2006, 2008–2009, 2012, 2014 et au printemps 2023, ce que les militaires appellent « tondre le gazon », pour recommencer à réduire les capacités militaires du Hamas, une formule qui déshumanise les Palestiniens en les réduisant à des végétaux ?
  5. https://www.euronews.com/my-europe/2024/05/24/eu-faces-difficult-choice- between-support-to-rule-of-law-or-support-to-israel-borrell

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