Après le passage des « baby-boomers » restera-t-il encore assez d’argent dans les caisses ? Après des années de dur labeur, allez-vous vous retrouver dans la file pour la soupe populaire ? Une pyramide des âges ça ne se transforme pas en un clin d’œil, donc ça fait longtemps qu’on sait qu’on va droit dans le mur. Y a‑t-il moyen de se protéger ? Évidemment ! On vous montre le chemin. À vous de le suivre … ou pas !
Le 13 janvier dernier, ils étaient vingt mille manifestants à braver le froid dans les rues de Bruxelles, pour protester contre les projets du gouvernement Arizona en matière de réformes des retraites. Pourtant, les cris et les pétards n’ont pas fait sourciller Bart De Wever, qui était encore formateur et pas encore Premier ministre. Comme ses négociateurs, il a devant lui les chiffres fournis par les services fédéraux et ceux-ci ont de quoi glacer le dos. Le coût du vieillissement de la population monte en flèche et si rien n’est fait, la Belgique ne sera tout simplement plus en mesure de faire face à ses obligations en matière de pensions.
En consultant le programme du nouveau gouvernement, on ne peut pas dire que celui-ci fait preuve d’originalité ou d’audace. Bien que nos éminences parlent d’une réforme majeure, on ne peut cependant pas dire qu’ils vont nous surprendre. On évite bien sûr une augmentation significative des impôts, il faut dire que notre pays détient déjà le triste privilège d’être l’un des pays de l’OCDE où les individus et les entreprises sont le plus imposés(1). Mais le gouvernement reste tout aussi pusillanime en matière de coupes drastiques dans d’autres parties du budget de l’état. On a beau avoir dans l’Arizona des personnalités qui se revendiquent d’un certain libéralisme, mais on est encore loin de DOGE d’Elon Musk ou de la politique « à la tronçonneuse » du Président argentin Javier Milei.
L’un des objectifs du gouvernement vise surtout à retarder l’âge de départ effectif. Méthode qu’avait déjà choisie le précédent équipage de la Vivaldi. La nouvelle tend juste à durcir les mesures. Mais cette méthode ressemble plus à un emplâtre sur une jambe de bois. Ils ne font que retarder la catastrophe de quelques années. Bien sûr ces mesures ne font pas que des heureux. Dans le même ordre d’idées, la nouvelle coalition souhaite aussi harmoniser les régimes entre salariés, indépendants et fonctionnaires. Apparemment, c’est là que se situe le point de crispation pour beaucoup de travailleurs. Plusieurs catégories professionnelles, essentiellement parmi les fonctionnaires de l’armée, de la SNCB et de la police (avec un effet retard pour ces derniers) voient leur avantage de partir beaucoup plutôt à la retraite sérieusement écornée pour rejoindre un âge de 66 ans (67 ans en 2030)(2) en concordance avec les autres salariés du privé ou du public. Bien sûr, il serait exagéré de parler de privilège concernant ces travailleurs. Cependant, remontés par un appareil syndical en mal d’existence, ces derniers ne se rendent absolument pas compte de la situation budgétaire générale et plus encore, qu’ils bénéficient de facilités qui risquent aussi d’être balayées comme un fétu de paille, par le fait d’être imbriquées dans un système qui arrive tout doucement au bout de sa logique.
Le système de pension par répartition
Notre système repose sur un régime public par répartition. Chaque citoyen actif et son employeur cotisent non pour lui-même, mais pour financer les pensions, soins de santé et autres prestations sociales actuelles. Contrairement à une épargne individuelle, ces cotisations sont directement redistribuées. Notre système est en réalité une copie conforme du système français.
Ainsi donc, en moyenne, on prélève 13,07 % du salaire brut d’un salarié pour financer les cotisations professionnelles. Quant aux cotisations patronales de base dans le secteur privé à but lucratif, elles sont fixées à 25 % du salaire brut du salarié.
Selon le Comité d’étude sur le vieillissement (CEV), créé au sein du ministère des Finances, en 2023, l’ensemble des dépenses sociales représentait 25,8% du PIB. Selon les nouvelles perspectives du CEV, elles atteignent un niveau de 30,0% du PIB à l’horizon 2070. Le coût budgétaire du vieillissement à long terme, ou la variation de l’ensemble des dépenses sociales entre 2023 et 2070 s’élèvent ainsi à 4,1 points de pourcentage du PIB. À l’horizon 2070, les pensions (13,7% du PIB) et les soins de santé (10,7% du PIB) représenteront plus de 80% de l’ensemble des dépenses sociales. Les 20% restants des dépenses sociales proviendront de l’incapacité de travail et du chômage (3,1% du PIB), des allocations familiales et des autres dépenses sociales (2,4% de PIB)(3).
Rappelons que notre système de retraite par répartition a été progressivement mis en place après la Seconde Guerre mondiale. Il trouve ses racines dans l’arrêté-loi du 28 décembre 1944, pris sous le gouvernement de reconstruction d’après-guerre dirigé par Hubert Pierlot (1883–1963). Cet arrêté-loi a institué un régime obligatoire de sécurité sociale pour les travailleurs salariés, incluant une assurance-vieillesse.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le rapport entre actifs et inactifs pensionnés en Belgique était probablement autour de 5 actifs pour 1 pensionné(4). Or, en raison du vieillissement de la population, la pyramide des âges s’est complètement inversée. Les chiffres actuels se situent dans un rapport d’environ de 2 actifs pour 1 inactifs. Mais, à la vérité, la situation est encore plus inquiétante. Parmi les actifs, une part importante travaille dans la fonction publique, qui ne contribue pas directement à la création de richesse. Qui plus est, une part non négligeable de la population en âge de travailler est elle aussi inactive et émarge à l’aide sociale(5). Il faut aussi tenir compte des migrants qui viennent demander l’asile en Belgique. Chaque année, c’est une population équivalente à la ville de Verviers ou de Mouscron qui s’ajoute à la population locale. Ces nouveaux arrivants ne s’insèrent pas directement sur le marché de l’emploi du fait du manque de connaissances linguistiques ou professionnelles. Par conséquent, au lieu de contribuer à la croissance du PIB, ils alourdissent la facture sociale.
En tenant compte de toutes ces conditions, il faut se rendre compte que l’on compte moins d’un actif pour chaque inactif ou retraité. Nous allons droit dans le mur et la réforme « majeure » du gouvernement fédéral ressemble plus à des mesurettes qui seront rapidement englouties par la vague déferlante. On a beau retarder l’âge de la retraite d’année en année, cela permet juste de reculer le problème, mais pas de le résoudre. Pourquoi ? Parce que le système de retraite par répartition ne peut fonctionner que si nous avons largement plus d’actifs que d’inactifs.
Pourtant la question n’est pas nouvelle. Les courbes et les évolutions démographiques sont lentes à se mettre en place. À moins d’un cataclysme ou d’une guerre, on ne connaît pas de rupture brutale. Les données étaient donc accessibles déjà depuis longtemps. On aurait pu prévoir depuis 30 ans, 50 ans, cette évolution. Nos gouvernants ont-ils été à ce point imprévoyants ? Pourtant le gouvernement Verhofstadt I (1999–2003) avait créé en 2001 un Fonds de vieillissement (en néerlandais Zilverfonds) pour constituer une réserve financière pour faire face aux coûts futurs du vieillissement de la population. Entre 2001 et 2007 (fin du gouvernement Verhofstadt II), le fonds a accumulé environ 16,5 milliards d’euros. Mais les gouvernements successifs, y compris celui de Verhofstadt, ont été accusés ensuite de ne pas l’alimenter suffisamment en période de croissance économique (années 2000) et Le Fonds a été progressivement vidé puis supprimé sous les gouvernements suivants (notamment sous Yves Leterme et Elio Di Rupo), pour être définitivement arrêté en 2017 !
Notre classe politique dirigeante tient une lourde responsabilité dans ce gâchis. On pouvait facilement se rendre compte que le système était vicié dès le départ et qu’il nécessitait un abandon progressif.
On peut légitimement comparer le système de retraites par répartition à une sorte de « pyramide de Ponzi », du nom de son inventeur, l’escroc italien Charles Ponzi (1882–1949) qui, dans les années vingt du XXe siècle, mit au point un montage financier frauduleux de type cavalerie, qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants. Lorsque les sommes procurées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients anciens, le système s’écroule.
En outre ce système est inefficace et coûteux. Il mène à des dépenses et à des redistributions sans l’accord des participants, c’est-à-dire les salariés eux-mêmes. Ces transferts mènent à des gaspillages de ressources. En effet, les revenus proviennent de décisions des autorités, pas de l’effort ni de l’innovation. Ils nuisent grandement à nos entreprises qui pourraient allouer autrement ses montants captés par l’État pour le développement et la recherche.
L’alternative par capitalisation
Il est donc urgent de passer de la répartition à la capitalisation, d’autant plus urgent que la transition sera nécessairement progressive et ne pourra se faire que sur une période longue.
La transition vers la capitalisation est possible sans surcoût des cotisations et avec un gain significatif à long terme. Le secret de la capitalisation, sa magie, tient au fort rendement des intérêts composés dont Albert Einstein aurait dit qu’ils sont “la plus grande force dans tout l’univers ».
Nos voisins du nord aux Pays-Bas ont adopté un système hybride combinant une pension publique de base (AOW) et des fonds de pension privés capitalisés, ce qui réduit la charge directe sur le PIB par rapport à un système de répartition pure. Ainsi, alors qu’en Belgique les pensions représentent environ 12,5 % du PIB, aux Pays-Bas elles n’atteignent que 7,9 % du PIB. Au Danemark, qui fonctionne avec un système analogue à celui des Pays-Bas, les retraites correspondent à 8,5 % du PIB.
Parce que ces deux derniers pays ont adopté très largement la capitalisation. En taux de remplacement brut, avant impôts et charges sociales, les systèmes par capitalisation danois et néerlandais permettent d’offrir aux retraités des pensions supérieures à celle des Belges alors que l’effort financier demandé aux cotisants et aux contribuables belges est de plus de 50 % supérieur à celui demandé aux leurs par les Pays-Bas et le Danemark.
Pour comparer, les retraités hollandais gagnent 58,6 % de plus que les belges(6). Les retraités danois gagnent 72,4 % de plus que les belges(7).
En cotisant 35,3 % de moins comme aux Pays-Bas ou 31,4 % comme au Danemark, les Belges bénéficieraient d’une meilleure retraite en optant pour un système par capitalisation. C’est d’ailleurs ce qui peut permettre la transition vers la capitalisation en affectant pendant quelques dizaines d’années un tiers au moins des cotisations à de la capitalisation tout en continuant à assurer les engagements pris à l’égard de ceux qui ont cotisé jusqu’à maintenant en « répartition ». À long terme, il suffira d’une cotisation de 8 à 9 % pour assurer aux retraités un niveau de vie décent, au lieu des 12,5 % de cotisation actuelle. Ce sera autant de pouvoir d’achat en plus pour les salariés.
La Belgique d’antan
Il est étonnant qu’avant de glisser dans le système de la retraite par répartition, la Belgique eût plutôt tendance à s’orienter vers un système par capitalisation. La Caisse générale d’épargne et de retraite(CGER) en est le témoignage historique le plus significatif(8). Pour dynamiser le crédit, à l’initiative du ministre libéral des Finances Walthère Frère-Orban (1812–1896), est créée le 16 mars 1865 la CGER, fusion de deux institutions financières fondées en 1850 par les pouvoirs publics belges : la Caisse d’Épargne et la Caisse de Retraite. Elle profite des guichets de la Banque Nationale puis de la Poste pour mettre en place un véritable réseau à travers tout le pays. Les fameux livrets d’épargne de la CGER se multiplient comme des petits pains(9).
Les pouvoirs publics belges de l‘époque, porté par l’aile progressiste du Parti libéral sont sensibles à la misère ouvrière et aux conditions difficiles d’existence des ouvriers belges. C’est pourquoi ils encouragent l’épargne populaire. Pour attirer les familles à épargner, ils lancent des campagnes dans le réseau scolaire. Le corps enseignant assiste à des conférences sur les bonnes pratiques de l’épargne. Apprendre aux enfants à épargner, en même temps qu’ils apprennent à lire et à écrire, est une tâche à laquelle il se dévoue chaque semaine sur le terrain. Les versements des élèves sont déposés tous les semaines ou mois à la CGER, par l’instituteur(10).
Notre pays était véritablement pionnier en matière d’épargne populaire. Quand on voit la situation actuelle, on ne peut que regretter que ces initiatives saines et vertueuses aient été peu à peu abandonnées et jetées dans les oubliettes du passé. Le reste de l’histoire de la CGER, on le connaît hélas. Dans les années soixante, elle subit la concurrence des caisses d’épargne privée. Forcée de s’adapter, elle ouvre des agences et évolue vers une banque globale. En 1993, à la demande de l’État, la moitié du capital de la CGER-Banque et de la CGER-Assurances est vendue au groupe Fortis. Cinq ans plus tard, Fortis acquiert la Générale de banque . Les deux banques fusionnent alors pour former Fortis Banque (1999) qui sera par la suite rachetée par le Groupe BNP Paribas (2009)(11).
Ainsi, avant-guerre, la prévoyance était largement une responsabilité individuelle ou familiale. Somme toute, un système de retraite par capitalisation a peu de complexité au final. Les particuliers épargnent de l’argent, pour la couverture des dépenses de la retraite. De la même manière, les particuliers paient un logement, une voiture, ou une politique d’assurance-vie. Les particuliers prennent des décisions pour eux-mêmes. Ils tirent les fruits de bonnes décisions, ou souffrent eux-mêmes en cas de revers. Le système par capitalisation ne met pas les décisions entre les mains des bureaucrates, comme dans le cas du système par répartition.
Le système de retraite en Belgique comme en France revient à un système de transferts, avec beaucoup de complexité, et peu de protections contre l’excès de dépense ou les erreurs de dépense. La transition vers la capitalisation s’avère incontestablement une solution plus durable et pérenne que les colmatages actuels nécessitant des reculs réguliers de l’âge de la retraite (jusqu’où ? 75 ans?).
Des pistes pour sortir par le haut de la crise des retraites
D’autres chercheurs ont proposé des solutions différentes pour passer à la capitalisation. Nicolas Marques, de l’Institut Molinari, dans une étude faite avec le mouvement CroissancePlus en septembre 2021, présente une solution pour « faire monter en puissance une dose de capitalisation(12). Il explique que les pensions en France ont progressé bien plus vite que les autres dépenses publiques. Elles expliquent 61 % de la progression des dépenses depuis 1959 et, indirectement, la montée du chômage, multiplié par 6. Ce qui entraîne une incapacité de l’état à résorber les déficits publics.
Comme en Belgique, la quasi-totalité des retraites est financée par les prélèvements obligatoires, alors que les pays ayant aussi recours à la capitalisation peuvent s’appuyer sur des ressources ne pénalisant pas la compétitivité et l’emploi (dividendes et plus-values boursières). Il précise que « l’enjeu d’une vraie réforme des retraites est de casser la spirale infernale que représente un vieillissement mal préparé avec des hausses des prélèvements obligatoires, un chômage de masse même en phase de reprise économique, un déficit public permanent, conséquence mécanique d’une croissance anémiée. La mise en place de capitalisations collectives pour tous est de nature à alléger le coût de financement des retraites. Elle doit constituer une priorité collective. ».
Un des enjeux réside en effet dans la capacité à financer les entreprises existantes ou à venir. Cette capacité existait dans le passé, mais elle fait aujourd’hui largement défaut. Depuis la crise financière de 2008, on voit que les banques ne prêtent plus à l’économie réelle. Les petites et moyennes entreprises sont en souffrance quand il s’agit de trouver un partenaire financier. Suite à la crise des subprimes et aux accords de Bâle III, les banques ont été obligées d’augmenter leurs fonds propres(13). Pour des questions de rentabilités immédiates, elles ont donc préféré s’orienter vers les marchés financiers plutôt que l’économie réelle.
Ce qui fait dire à Nicolas Marques que « la réforme des retraites doit permettre d’améliorer l’investissement dans les entreprises et de renforcer leurs fonds propres. La mise en place de capitalisations collectives pour tous, permettant d’investir durablement dans les entreprises et d’accompagner leur développement, est bonne pour l’économie, les salariés comme les retraités. »(14)
Dans son étude pour la Fondapol, Bertrand Martinot propose la création d’un deuxième pilier obligatoire de retraite par capitalisation avec une cotisation complémentaire qui augmenterait les cotisations pendant quelques dizaines d’années avant qu’elles puissent être réduites progressivement à un niveau inférieur au niveau actuel pour assurer aux nouvelles générations une pension inchangée par rapport à aujourd’hui. Il observe au surplus que la capitalisation aurait « des effets favorables sur la distribution des fortunes » en dotant tous les Français d’une épargne retraite.
Au surplus, les fonds de pension gérant les retraites disposeraient d’une épargne importante susceptible d’être, pour une large partie, investie dans l’économie nationale de façon à en financer le développement tout en impliquant les cotisants indirectement dans l’économie nationale(15).
La transition pour passer d’un système à l’autre prendra inévitablement du temps. Raison de plus pour ne pas en perdre. Dès à présent, il est sage de s’y atteler pour permettre à l’horizon de quelques années une baisse significative des cotisations de retraite qui grèvent les revenus des actifs et les besoins en financement des entreprises. Ce choix serait salutaire également pour le redressement de nos finances publiques.
La catastrophe qui s’annonce en matière de pensions devrait réveiller nos concitoyens et leur faire prendre conscience que des solutions existent pour éviter la banqueroute et des fins de vie miséreuses après des années de travail harassant. L’état n’est plus contrôlé comme auparavant par un personnel politique un tant soit peu bienveillant et au service des électeurs. Nous avons même à faire à une classe politique prédatrice qui spolie et détourne l’argent des contribuables à son profit. On peut véritablement dire que nous sommes entrés en « kleptocratie ».
L’état ne viendra pas vous sauver. VOUS ÊTES RESPONSABLE DE VOTRE RETRAITE !
Par conséquent, il est dans votre nécessité de mettre en place, si ce n’est pas déjà fait, un deuxième pilier personnel sur base d’une stratégie d’épargne efficace et pérenne. Cela passe par un apprentissage, une acquisition de connaissances en matière économique et financière, domaines qui ont toujours été présentés comme complexes et difficiles d’accès pour le commun des mortels, ce qui est totalement faux. Cette démarche repose aussi sur une diversification des actifs. La formule populaire : « ne pas mettre touts ces œufs dans le même panier » s’avère tout à fait appropriée. L’épargne populaire peut dès lors être considérée comme un chemin vers la liberté et l’émancipation.
La question des pensions aujourd’hui exposée dans ce présent article devra déboucher sur d’autres papiers consacrés à l’épargne et à l’investissement. Épargne et investissement étant intimement corrélé.
Bernard Van Damme
- Si l’on considère spécifiquement la taxation du travail, la Belgique occupe la 1re place pour un célibataire sans enfant au salaire moyen, avec un coin fiscal de 52,7 %. Cela signifie que plus de la moitié du coût total du travail est prélevée sous forme d’impôts et de cotisations, un record parmi les pays de l’OCDE.
- Actuellement, les militaires peuvent prendre leur retraite à 56 ans et le personnel roulant de la SNCB à 55 ans.
- https://conseilsuperieurdesfinances.be/fr/publication/comite-detude-sur-le-vieillissement-rapport-annuel-2024
- Ce chiffre est une estimation basée sur le contexte historique et les tendances démographiques de l’époque, provenant du Service fédéral des Pensions et de l’INASTI.
- En décembre 2024, le taux de chômage en Belgique était de 5,8 % selon les données de Trading Economics basées sur les indicateurs harmonisés de l’Organisation internationale du travail (OIT). La répartition entre les régions est de 3,5 % pour la Flandre, 8,5 % pour la Wallonie et de 11 % pour Bruxelles.
- Le salaire net moyen mensuel des Belges est de 1450 €, le salaire net moyen mensuel des Hollandais est de 2300 €, soit une différence de 850 € par mois (source / Grok).
- Le salaire net moyen mensuel des Danois est de 2500 €, soit une différence de 1050 € par mois par rapport au salaire net moyen mensuel des Belges.
- https://www.arch.be/index.php?l=fr&m=actualites&r=toutes-les-actualites&a=2023–10-09-cger-150-ans-d-histoire-de-l-epargne-populaire-en-belgique
- https://histoire.bnpparibas/la-caisse-generale-depargne-et-de-retraite-cger/
- https://histoire.bnpparibas/la-cger-au-coeur-de-lepargne-scolaire-en-belgique-essor-guerre-et-pacte/
- op.cit.
- https://www.institutmolinari.org/2021/09/05/pour-une-reforme-des-retraites-qui-reponde-aux-enjeux-francais-competitivite-emploi-innovation-avec-la-capitalisation-pour-tous/
- https://finance-heros.fr/bale‑3/
- Op cit.
- https://www.fondapol.org/etude/la-capitalisation-un-moyen-de-sortir-par-le-haut-de-la-crise-des-retraites/